mercredi 8 août 2007

INTERVIEW AVEC MADAME ORTÉGA




LA FCCE EN BREF :ENTRETIEN AVEC MME REINA ORTEGA, PRÉSIDENTE DE LA FÉDÉRATION DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES DE L’ESTRIE





1. Madame ,les gens qui vous écoutent et vous regardent aimeraient vous connaître.Qui êtes-vous Mme ORTEGA?Je suis originaire de Honduras (Amérique Centrale) et je suis arrivée au Québec en 1977. Plurilingue depuis plus de 25 ans, j’ai fait des études en comptabilité et en entrepreneurship. J’ai également fait de la traduction dans plusieurs langues avant de devenir un membre actif de la Fédération des Communautés Culturelles de l’Estrie (FCCE).
Mme Reina ORTEGA
2. Quels sont les objectifs de la Fédération des Communautés Culturelles de l’Estrie (FCCE)?À la création de la FCCE en 1994, les objectifs étaient d’une part de faciliter l’intégration des immigrants en général et les femmes immigrantes en particulier et, d’autre part, d’essayer de les rassembler en vue de former une force pour faire face à la vie quotidienne de l’Estrie.
3. Quels sont les rapports que vous entretenez avec la communauté universitaire de Sherbrooke?La FCCE a toujours travaillé avec l’Université de Sherbrooke mais elle n’avait jamais été approchée pour travailler avec les étudiants internationaux. Cette partie de la communauté a toujours été négligée pour la simple raison qu’à l’issu de leur formation les étudiants repartent chez eux. Il est vrai que ce sont des étudiants étrangers mais il faut avouer que c’est à travers l’immigration économique qu’ils ont été acceptés à Sherbrooke. C’est seulement cette année qu’on a commencé à travailler avec l’A.E.A.S. (Association des Étudiants Africains de Sherbrooke) pour voir ce que nous pouvions faire ensemble. Nous avons collaboré ensemble à la réalisation de plusieurs activités et nos objectifs ont été largement atteints. Ce fut une expérience enrichissante pour nous de travailler avec cette association et si l’occasion se représentait encore, nous n’hésiterons pas à la saisir.
4. Quel type d’action avez-vous entreprise depuis que vous avez eu un regard sur la situation des femmes dans la région de l’Estrie?Les problèmes majeurs des femmes immigrantes demeurent l’isolement et la communication en français. Parfois, certaines arrivent ici avec la famille (le mari et les enfants) et décident de rester seules à la maison pour s’occuper des enfants tout en priorisant le mari. Ce dernier, contraint à rechercher de l’emploi pour soutenir la famille, va à l’école pour apprendre le français. C’est ainsi que la femme immigrante accumule du retard, intensifie ses difficultés de communiquer avec le monde extérieur et s’isole. Pour alors jouer son rôle, la FCCE à chaque mois va à la rencontre des ces femmes, évalue leurs besoins puis organise à cette occasion des ateliers et des séances de formation. Par exemple, si c’est le niveau en français qui est faible, la FCCE met à leur disposition des professeurs de français qui les aident à améliorer leur niveau afin de bien communiquer pour mieux faire face à la vie quotidienne. La tenue de plusieurs ateliers permet de mieux conscientiser les jeunes et d’aider à résoudre à court terme certains problèmes auxquels ils font face. Aussi, la FCCE les accompagne dans la recherche de l’emploi, les aide à bien se sentir dans la région de l’Estrie, les dirige et les oriente vers d’autres organismes utiles.
5. Dernièrement vous avez été membre du comité d’organisation des Mondiaux de la jeunesse, avez-vous été satisfaite de l’implication des étudiants?L’implication des étudiants lors des Mondiaux de la jeunesse en 2003 a été extraordinaire. Je pense d’ailleurs que c’est en ce moment que la ville de Sherbrooke a constaté l’existence d’un grand nombre d’immigrants à Sherbrooke. Les étudiants ont fait un excellent travail et c’est en partie grâce à eux que les Mondiaux de la jeunesse ont eu un grand succès. Depuis lors, ils jouissent d’une très bonne réputation en ce qui concerne leur implication dans les diverses activités qu’ils aident à réaliser.
M. Boubacar Cissé, Mme ORTEGA et M. Gervais Mboumba
6. Vous faites état d’un grand nombre d’immigrants dans l’Estrie, cela n’engendre-t-il pas souvent des conflits intercommunautaires?En effet, je reconnais que les conflits existent partout dans le monde, ce qui n’épargne pas ce grand bassin de plus de 10000 immigrants installés dans la région de l’Estrie. Ça fait 27 ans que je suis installée dans la région mais j’avoue que l’intégration n’a pas été facile. Il y a 10 ans on ne parlait pas d’immigrants, le phénomène de l’immigration était nouveau pour la population de l’Estrie. Le contact avec cette population était difficile (méfiance, réserve) et de plus les immigrants n’étaient quasiment invités nulle part.Aujourd’hui, on les voit partout dans la région et ils s’impliquent dans les mêmes activités que Québécoises et Québécois. Ils parviennent alors à s’intégrer davantage dans la région de l’Estrie et de ce fait, raréfiant les conflits intercommunautaires.
7. Avez-vous ciblé certaines communautés à travers les problèmes qu’elles vivent?Je peux dire que nombreuses sont les communautés qui rencontrent des difficultés. Par exemple, la communauté latino a d’énormes difficultés pour se trouver de l’emploi, ce qui est également valable pour la communauté africaine. Pour remédier à ce problème critique à nos yeux, nous sommes présentement en train de travailler avec le Ministère de l’immigration sur les questions liées à l’emploi. Autrement dit, la possibilité de permettre aux immigrants de disposer de certains postes de décision afin de leur permettre d’obtenir de bons salaires.
8. Quelles sont les solutions que vous proposez aux immigrants pour résoudre les problèmes de l’intégration et l’emploi?En ce qui concerne l’emploi, il existe des organismes qui aident les immigrants dans la recherche de l’emploi, mais, ils n’ont pas assez de poids ni de ressources suffisantes pour trouver de bons emplois. Ils ne proposent le plus souvent que des emplois à faible revenu (salaire minimum) comme le travail dans les usines, les manufactures, le ménage, etc.Cependant, tous les immigrants ne sont pas faits pour ces genres d’emplois, on peut compter parmi eux certains qui sont très qualifiés et hautement diplômés. Mon objectif dans le cadre de la collaboration avec le Ministère de l’immigration est que d’une part celui-ci soit capable de reconnaître les fameux diplômes des immigrants et d’autre part qu’ils puissent placer ces derniers dans leur domaine respectif afin qu’ils puissent faire ce qu’ils savent mieux faire. Récemment, on était en contact avec une femme de Montréal qui nous a parlé d’un organisme qui fait l’accompagnement des immigrants diplômés. Cet organisme parraine l’immigrant et lui permet de trouver un bon emploi dans son domaine. Il est parfois normal que les entreprises ne veulent pas embaucher les immigrants parce qu’ils ne sont pas diplômés d’ici mais ils peuvent tout de même leur accorder une chance de prouver leurs compétences ou de les former en conséquence. Par exemple, une formation d’au moins six mois pourrait combler ces multiples différences.
9. Quels sont les maux que vous avez pu déceler dans le milieu des immigrants?De façon naturelle, les gens disent qu’ils se sentent isolés, ne connaissent personne et que leurs voisins ne veulent même pas les saluer. Ce manque d’ouverture leur cause beaucoup de peine. En outre, j’ai constaté qu’en réalité les immigrants ont du mal à faire reconnaître leur diplôme, ce qui rend leur intégration extrêmement difficile. C’est dur pour leur moral, d’autant plus qu’ils ont traversé des difficultés avant d’arriver ici. Ils ne viennent pas pour le simple plaisir de faire du tourisme. Le plus souvent, ils quittent sans rien laisser à leurs familles. À leur place donc, nous serons de même attristés de savoir qu’il y a un manque de soutien ou encore de sympathie au regard de tous les problèmes que nous aurons pu rencontrer. De plus, il n’existe pas assez de ressources pour leur venir en aide. Pour résoudre ce problème, je pense qu’il faudrait lancer un appel à toute la communauté québécoise. Un appel qui consistera à conscientiser les Québécoises et Québécois afin qu’ils soient plus réceptifs aux difficultés que rencontrent les populations immigrantes.
10. Quel est le message que vous avez à adresser aux communautés culturelles?Pour ma part, je dirais qu’ils doivent travailler beaucoup plus ensemble afin de mieux se connaître et de tisser des liens car leur difficultés et leur idéaux se rejoignent. Comme le dit l’adage : « l’union fait la force ». Ensemble alors, ils pourront mieux lutter pour faire face aux problèmes quotidiens qu’ils rencontrent et œuvrer au bien être de toute leurs communautés. C’est en travaillant et en luttant ensemble qu’on va y arriver ensemble.

GERVAIS MBOUMBA.
citoyen du monde

vendredi 3 août 2007

LE DISCOURS DU PRÉSIDENT SARKOZY EN AFRIQUE.

L'Afrique en tout cas, reste le continent qui défraiera toujours la chronique bien au delà des années 2080.

Le problème de développement multiforme de tout le continent reste à mon avis une question qui continuera de faire couler tant d'encre que de salive. Le monde évolue dans tous les domaines . L'Afrique quant à elle ,évolue à rebrousse-poil ,tant les causes sont liées à la manière dont le continent est géré. Aucun programme véritable porteur d'espoir pour consolider son indépendance, n'est proposé dans une moindre mesure depuis les indépendance les États africains ne font que du troc: c'est à dire vendre à vil prix les matières premières et faire la fête avec le peu qu'ils gagnent sans perspective d'avenir envisageable.
Le secteur commercial et industriel sont en panne depuis que les États ont le monopole sur tout .Curieusement, ces mêmes États n'ont jamais créé une entreprise capable de générer des bénéfices de manière à ce que d'autres entreprises naissent à partir de la première .
Cette situation est d'autant plus préoccupante que le jeune présent français dans la déclaration faite en tournée dans certaines capitales africaines, a totalement raison de déclarer que le mal de l'Afrique est à partager. Cela signifie que le sous -développement ,la misère et le manque de travail en Afrique sont des fléaux ,qui ont pour ressembles ,les dirigeants Africains et leurs maîtres qui les placent au pouvoir. Cela est d'autant plus vrai que ,sans risque de me tromper, le président Sarkozy ,venait de dire des grandes et vraies vérités aux chefs d'États Africains dont le comportement digne, l'éthique et la compétence manquent lourdement ,faisant du continent, un monde de deuil séculaire.
Cependant, le président français, Nicolas Sarkoszy ,n'a pas pris des exemples concrets qui font que la France, pays de droit et de démocratie,soit souillée par des manoeuvres de corruption en Afrique quand on sait que c'est bien la France qui amène dans ses sacs, des dirigeants ignobles dans certains pays d'afrique où la France voit plus ses interêts que d'autres choses.ces chefs d'État que l'on impose pour présider aux destinées de leurs concitoyens qu'ils affament tout le temps ne sont bien évidement que la raison du partage des causes du sous-developpement dont palre le président Sarkozy.
Il est donc clair que la France du droit sous Sarkozy doit faire un effort de traduire en justice tous les chefs d'États africains brillant pas la corruption , le népotisme au pouvoir ainsi que la dictature qui a broyé la démocratie.
Par comparaion simple, si l'ancien premier ministre français De Villepin est compromis dans une affaire louche,il en est de même pour les chefs d'États africains dont les noms sont connus.Il est temps que la France et ses alliés fassent une saine coopération avec les États Africains ,afin de bâtir un monde meilleur.

GERVAIS MBOUMBA
citoyen du monde.