lundi 1 octobre 2007

LA DÉMOCRATIE À L'AFRICAINE,UNE LUTTE ÂPRE ET DE L0NGUE HALEINE.

L’Afrique en général et surtout l’Afrique francophone en particulier, ne se retrouve plus dans cette jungle de pagaille criarde, en ce qui a trait à la démocratisation de la vie publique. Des exemples tout au moins étonnamment pathétiques s’affichent d’eux même lorsqu’on lit les journaux, lorsqu’on écoute la radio et lorsqu’on regarde en image sur des nombreuses chaînes de télévision et sur Internet des scènes évoquées ,selon l’intérêt que ces médias y accordent à la situation de l’Afrique . Dans ce vaste continent, quelque chose d’étonnant alerte pourtant la conscience de certaines organisations non gouvernementales et analystes politiques du monde entier : mais hélas !
De l’ONU, qui est l’âme de toutes les nations éprises de paix, en passant par des pays qui essaient de raisonner en terme de sapeurs pompiers, afin d’éviter d’autres drames comme ceux du Rwanda et du Darfour aujourd’hui, il y’a malheureusement quelque chose d’autre qui fait mal et que d’aucuns semblent toujours ignorer avec une négligence et intelligence cyniques.

La démocratie et l’alternance au pouvoir sont –elles un luxe pour l’Afrique ?

Cette interrogation ne peut que nous intéresser, à nous francophones surtout pour constater que ce vaste continent d’Afrique francophone vit une situation dramatique. Les dicteurs font et refont des constituations qui leur obligent de rester éternellement au pouvoir, en se faisant élire ,réelire, et encore réélire afin de quaadrupler les mandats présidentiels. Tellement que c’est dévenu comme un jeu, le système se couvre finalement d’un voile épais d’une réelle dose de corruption.
Plusieurs facteurs peuvent être évoquées.
Au commencement c’était la colonisation, puis vint l’indépendance.
En ayant proclamé cette indépendance à partir des années 1960, Ces jeunes États africains indépendants sont malheureusement ceux qui ne réussirent pas à intérioriser les valeurs démocratiques tout au début de leur indépendance à cause d’un certains nombres de raisons liées au processus difficiles de développement des mentalités encore soumises dans une culture notoirement incompatible avec des nouvelles valeurs démocratiques. Aussi, l’ancien colonisateur qu’est la France se voyant comme mise à l’écart de toutes activités de ses anciennes colonies nouvellement admises au rang de nouveaux États indépendants, les a point accompagnés dans un bon sens.
Le cas d’Omar Bongo Ondimba du Gabon qui est assis dans son fauteuil présidentiel depuis 40 ans est une parfaite illustration.
Ainsi, on assista à la venue d’une vague des dirigeants, véritables représentants des gouvernement défilant en France sous l’œil clairvoyant du réseau le plus féroce :la France Afrique qui milite dans la poursuite d’une politique néo-coloniale en inadéquation avec les conventions et principes de bases édictés par l’ONU : notamment que les pays membres de l’ONU ont le droit de disposer d’eux-mêmes.
Ainsi vers les années 1968,on assista donc à la première vagues de dictateurs composés de chefs d’État comme Bongo,.Moussa Traoré, Eyadema, Mobutu,…..Sassou,Biya Ratsiraka suivie de la deuxième vague composée des président tels. Lansana Conté, Comparé, Idris Deby, Bozizé et leurs suppôts.
Avec tout ce beau monde, les pays Africains semblent êtres de plus en plus malades, sous développés, faute d’alternance politique tant que la France sera le soutient de ces indécrottables dictateurs que certains dirigeants Français appellent souvent doyens de chefs d’État, non pas par rapport à leur âge, mais par rapport à la longévité au pouvoir.
Ainsi, doyenneté par rapport à la longueur abusive du temps passé au pouvoir, qui n’est absolument et nettement que l’équivalent du manque d’alternance, donc de la dictature pure et dure exercée par ces gens.
Cependant, la France n’a pas hésité de s’ingérer, aux travers des réseaux mafieux, aux richesses de ses anciens colonies, en soutenant une faction contre une autre pour asseoir un gouvernement ayant à sa tête un homme de main pour assurer la facilité de l’exploitation des richesse aux détriment de la population du pays, ou nouvelles nations.

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